Analyse critique : Maria Chapdelaine
Titre : Maria Chapdelaine Résumé : Il aura suffi d'un court séjour dans un coin de pays récemment ouvert à la colonisation pour que Louis Hémon propose une nouvelle interprétation du drame du peuple canadien-français, « l'éternel malentendu entre deux races » : les nomades et les sédentaires. Le roman met en conflit deux tendances irréconciliables, celle qu'incarnent François Paradis, l'aventurier, et le père Chapdelaine, et celle dont la mère de Maria est la meilleure représentante, avec Eutrope Gagnon, son allié. Quant à Lorenzo Surprenant, sa positon d'exilé le disqualifiait aux yeux de l'héroïne, de même qu'une trop grande témérité a éliminé de la course amoureuse François Paradis. Pour qu'une race persiste et se maintienne, selon Hémon, il lui faut se fixer à demeure, prendre feu et lieu. Publié en feuilleton, à titre posthume, dans un quotidien parisien, Maria Chapdelaine paraît en volume à Montréal en 1916, puis à Paris en 1921,...